Comment ça marche ?

Nous avons donné une première explication succincte du fonctionnement de cette technique à la page suivante, résumant les bienfaits de l’OHB. Cet article a pour objectif d’expliquer plus en détail le fonctionnement de l’oxygénothérapie hyperbare et de lister les bienfaits physiologiques induits par un tel traitement.

A savoir

OHB = Oxygénothérapie HyperBare

HBOT = HyperBaric Oxygen Therapy, l’acronyme anglais

La pression atmosphérique sur terre (mesurée au sol) est de 1 ATA.

Une pression de 1,5 ATA est la pression de la majorité des caissons que nous proposons, il s’agit d’OHB modéré. En anglais le terme utilisé est « mild HBOT » ou encore mHBOT.

Dans le domaine médical, l’OHB ne dépasse en général pas 3 ATA, mais certains traitements spécialisés mentionnent une pression pouvant monter jusqu’à 4,5 et même 6 ATA.

La majorité des études faites sur le sujet ont été réalisées dans un environnement médical et sous des pressions allant de 1,2 ATA à 3 ATA.

Lorsqu’on décapsule une bouteille d’eau pétillante, nous voyons apparaitre des bulles qui remontent à la surface. Ces bulles sont celles du dioxyde de carbone dont le volume a subitement augmenté suite au relâchement de la pression interne. Tant qu’elles étaient sous pression, ces bulles étaient suffisamment petites pour se dissoudre dans l’eau, elles n’étaient pas visibles mais bel et bien présentes.
Lorsqu’une personne est soumise à une pression augmentée, les molécules d’oxygène subissent le même effet : elles deviennent plus petites, se dissolvent mieux et sont mieux transportées par tous les fluides corporels, dont le plus connu est le plasma sanguin.

Outre l’effet induit par la pression augmentée, un second élément intervient : l’apport d’un air contenant une concentration d’oxygène allant jusqu’à 97% (la concentration moyenne d’oxygène de l’air ambiant est de 21%).

Voyons cela plus en détail

Les molécules d’oxygène deviennent plus petites sous la pression hyperbare et sont plus solubles. Conformément à la loi d’Henry, l’O2 se dissout donc dans tous les fluides corporels tels que le plasma, le liquide céphalo-rachidien, le liquide interstitiel, le liquide lymphatique et le liquide synovial. Dans les conditions habituelles, l’O2 se lie majoritairement à l’hémoglobine des globules rouges et est transporté vers tous les organes par le système circulatoire. Le corps ne peut pas absorber plus d’O2 que le volume d’hémoglobine. Par contre, sous pression hyperbare, l’O2 se dissout dans tous les fluides corporels : le corps est ainsi saturé d’O2, ce qui permet à l’oxygène d’atteindre les tissus qui étaient auparavant inaccessibles en raison d’un blocage de l’apport sanguin ou d’une insuffisance d’oxygène dans le sang (comme on peut le voir chez les personnes qui ont des problèmes respiratoires ou une anémie).
Ainsi, l’augmentation de la pression et donc de la biodisponibilité de l’oxygène, parce qu’elle apporte un surplus d’O2 au sein même de chaque cellule, booste les fonctions antimicrobiennes, immunomodulatrices et angiogéniques.

OHB est le couplage de plus d'oxygène sous plus de pression

Sous l’angle médical, on observe 2 phénomènes physiologiques provoqués par l’OHB :

– l’hyperoxie, qui est l’augmentation du taux d’oxygène dans les tissus, organes et cellules ;
– l’hyperoxémie, qui est le corollaire de l’hyperoxie ; c’est l’accroissement du taux d’oxygène dans le sang (hémoglobine + plasma).

Une hyperoxie prolongée est un danger lorsqu’elle dépasse un certain niveau, comme c’est le cas de l’OHB médicale au-delà de 2 ATA. C’est pourquoi l’OHB médicale se fait exclusivement en milieu hospitalier autorisé. Dans le contexte de l’OHB modéré, l’augmentation en oxygène provoque ces deux phénomènes positifs pour le corps sans atteindre les niveaux des traitements OHB médicaux qui nécessitent un encadrement. L’article suivant, provenant d’une revue médicale Suisse – Indications électives à l’oxygénothérapie hyperbare – rentre plus profondément dans les détails, il nécessite cependant des connaissances en biologie et/ou médecine pour bien l’appréhender.

Sous un angle plus scientifique (physique / chimie)

En plus de la loi d’Henry mentionnée ci-dessus, deux autres lois interviennent dans le processus :

La loi de Dalton
La loi de Boyle-Mariotte

Dans le cadre de l’OHB :

– La loi d’Henry permet de calculer la quantité d’oxygène dissout, donc absorbé par le corps lors d’un traitement hyperbare ;
– La loi de Dalton démontre que plus vous avez d’oxygène, plus sa pression augmente de manière linéaire et plus il est absorbé par le corps ;
– La loi de Boyle est en rapport au volume qu’occupe un gaz selon la pression atmosphérique. Parmi les 3 lois listées, elle est celle qui est le moins directement lié à l’aspect oxygénation d’un traitement OHB. Cette loi permet de comprendre divers effets indésirables que l’on peut expérimenter comme les douleurs aux oreilles lors des changements de pression.

Sous l’angle médical, on observe 2 phénomènes physiologiques provoqués par l’OHB :

– l’hyperoxie, qui est l’augmentation du taux d’oxygène dans les tissus, organes et cellules ;
– l’hyperoxémie, qui est le corollaire de l’hyperoxie ; c’est l’accroissement du taux d’oxygène dans le sang (hémoglobine + plasma).

Une hyperoxie prolongée est un danger lorsqu’elle dépasse un certain niveau, comme c’est le cas de l’OHB médicale au-delà de 2 ATA. C’est pourquoi l’OHB médicale se fait exclusivement en milieu hospitalier autorisé. Dans le contexte de l’OHB modéré, l’augmentation en oxygène provoque ces 2 phénomènes positifs pour le corps sans atteindre les niveaux des traitements OHB médicaux qui nécessitent un encadrement. L’article suivant, provenant d’une revue médicale Suisse – Indications électives à l’oxygénothérapie hyperbare – rentre plus profondément dans les détails, il nécessite cependant des connaissances en biologie et/ou médecine pour bien l’appréhender.

Sous un angle plus scientifique (physique / chimie)

En plus de la loi d’Henry mentionnée ci-dessus, deux autres lois interviennent dans le processus :

La loi de Dalton
La loi de Boyle-Mariotte

Dans le cadre de l’OHB :

– La loi d’Henry permet de calculer la quantité d’oxygène dissout, donc absorbé par le corps lors d’un traitement hyperbare ;
– La loi de Dalton démontre que plus vous avez d’oxygène, plus sa pression augmente de manière linéaire et plus il est absorbé par le corps ;
– La loi de Boyle est en rapport au volume qu’occupe un gaz selon la pression atmosphérique. Parmi les 3 lois listées, elle est celle qui est le moins directement lié à l’aspect oxygénation d’un traitement OHB. Cette loi permet de comprendre divers effets indésirables que l’on peut expérimenter comme les douleurs aux oreilles lors des changements de pression.

les dangers

Les dangers de l’OHB modérée sont limités, mais étant donné que cette technique oscille entre le bien-être et la santé, nous conseillons et conseillerons toujours de vous référer à votre médecin ou à un spécialiste en cas de doute, d’autant plus si votre santé est fragile. Faire de telles séances n’est pas plus dangereux que faire des efforts physiques, du vélo, voire de visiter un sauna ou un solarium. Chacune de ces activités possède son lot de conseils préventifs : éviter de trop forcer lors de la pratique d’un sport, porter un casque à vélo, ou éviter une trop longue séance en sauna ou sous les rayons UV.

La clé est la connaissance du sujet, elle ne requière pas de posséder un diplôme spécifique pour l’appréhender, juste de bien lire le mode d’emploi. Par contre, pour les professionnels de la santé, tout démontre que ce sujet est prometteur, les résultats sont là et sont parfois étonnants. Nous suggérons de parcourir le site, la section « Connaissances », et de mieux vous renseigner sur le sujet. Nous pensons et espérons à la fois que cette technique sera de plus en plus connue, répandue et utilisée à l’avenir.

Résumons

Respirer dans un caisson sous plus haute pression atmosphérique couplé à un apport concentré en oxygène peut être vu comme apporter plus d’énergie, plus de « moyens » à votre corps. Ce dernier les utilisera à bon escient, selon votre état de santé. Une personne souffrant d’une fracture verra cette dernière se ressouder en deux fois moins de temps que la normale, une autre personne dont la mémoire décline verra ses fonctions cognitives s’améliorer, ou une personne en bonne santé se sentira plus énergique, moins vite fatiguée ou moins stressée, etc.
L’oxygène est le carburant principal de votre corps, de toutes vos cellules. Ces dernières en ont besoin pour fonctionner et alimenter votre organisme en énergie. Est-ce utile de rappeler que c’est la raison pour laquelle nous respirons ?
Le fait de constater que nous pouvons tenir difficilement plus d’une minute sans respirer permet de facilement comprendre que le principe même de l’OHB, qui, en bref, décuple la fonction respiratoire, est une technique qui vaut la peine d’être étudiée plus en profondeur, voire d’être expérimentée.

Conclusion

L’OHB modérée est une thérapie douce et préventive, qui s’associe parfaitement au wellness. Elle peut être comparée à l’envoi de renforts à votre corps, l’aidant à mieux fonctionner dans son ensemble.
Tout comme la pratique sportive, l’OHB peut apporter de nombreux bénéfices, mais pas en seulement quelques heures. L’idéal est d’envisager une cure de minimum de 30 à 60 sessions d’une durée de 60 à 90 minutes, à raison de 5 à 6 séances par semaine.

N’hésitez pas à consulter notre FAQ où nous avons tenté de répondre à un maximum de questions.